Un seul drone, des centaines de passagers bloqués : à quel point votre organisation est-elle préparée?

La fermeture récente de l’aéroport de Copenhague après plusieurs observations de drones montre une fois de plus à quel point nos aéroports et autres infrastructures critiques sont vulnérables face aux perturbations imprévues. Les vols ont été interrompus, les opérations ralenties et des centaines de passagers sont restés cloués au sol. De tels incidents soulignent l’importance pour les organisations de disposer d’une vue d’ensemble claire et partagée — ce que l’on appelle dans le jargon « situational awareness ».

La « situational awareness » signifie que tous les services concernés — de la sécurité aux opérations et à la gestion de crise — comprennent à tout moment ce qui se passe, où cela se produit et quel en est l’impact potentiel. Dans des environnements complexes tels que les aéroports, les services de police, les ports ou les centrales énergétiques, cet aspect est crucial : lorsque l’information est fragmentée entre différents départements et systèmes, le manque de vision globale peut entraîner des retards, de mauvaises décisions, voire des risques pour la sécurité.

Cette « situational awareness » n’est possible que lorsqu’il existe une Common Operational Picture (COP) : une vue commune dans laquelle les données, images et alertes sont réunies. Cette COP constitue le cœur d’une salle de contrôle moderne :

• elle combine les images vidéo en temps réel, les radars et les données des capteurs,
• elle affiche les incidents pertinents sur un tableau de bord visuel unique,
• et elle synchronise les décisions entre services et équipes.

Lorsque tout le monde observe la même vue actualisée, les silos d’information disparaissent et une approche coordonnée se met en place. Qu’il s’agisse d’un incident lié à un drone, d’une panne de courant ou d’une perturbation logistique — une meilleure visibilité apporte calme, rapidité et maîtrise.

Chez BIS|Econocom, nous aidons les organisations à renforcer leur « situational awareness » grâce à des salles de contrôle intégrées qui centralisent, visualisent et traduisent l’information en une image claire de la réalité. De cette manière, les équipes peuvent réagir plus vite, mieux collaborer et suivre les incidents plus efficacement — de la détection à la résolution.

La fermeture de l’aéroport de Copenhague est donc bien plus qu’un simple fait divers : c’est un rappel que la visibilité et la collaboration dans les situations critiques peuvent faire la différence entre chaos et contrôle.

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